lundi 20 juillet 2009

15 km de la mer : Sentiments mitigés



Après quelque petits soucis fin juin, je renouais avec la compétition. Niveau préparation, que du classique, trois semaines, la première avec un 12x200 et un 5x1000, la deuxième avec du 30/30 et un 3x2000 et une troisième semaine plus légère.

Pour une fois, mon public était dans la place ! Je me devais de « sortir » une performance convenable ! Car c'est bien beau de passer pour le taré de la bande, celui qui ne sort jamais très tard, qui ne boit pas trop en pensant à son entraînement du lendemain, pour que toutes ces extravagances se justifient il faut du résultat !

La météo était digne de l'automne : Guère plus de 18°, un ciel couvert, un peu de pluie par intermittence. Bref, une météo détestable pour les spectateurs, mais idéale pour la performance (à l'exception peut être du vent)

Départ à 18h, le début de course forme une boucle sur le port de Saint-Martin, ce qui permet aux spectateurs de voir passer la meute deux fois en 5 minutes. C'est aussi pour certains l'occasion idéale de partir comme des bourrins, tout excités par les encouragements (Ce que j'avais fait l'an dernier !)
Mention spéciale à un ***** qui a sprinté sur le premier kilomètre en bousculant tout le monde et en prenant le temps de faire un numéro de « Qu'est ce que t'as toi/Viens pas faire le mariole/ Ça va mal aller pour toi » à ceux qui ont râlé après avoir été bousculés sans ménagement. (Pour la petite histoire, le type a explosé en vol.... au 3ème kilomètre)

Revenons à ma course ! Conscient de la distance, j'ai essayé de mettre progressivement la machine en route, d'atteindre calmement ma vitesse de croisière. J'avais le sentiment d'avoir pris du retard jusqu'à ce que j'atteigne le 5ème kilomètre en un peu moins de 20 minutes ! J'étais donc sur le bon rythme.

Jusqu'à la mi course je n'ai pas vu le temps passer. Peu après le ravito de mi-parcours j'ai commencé à souffrir quelque peu et compter le temps et les kilomètres à parcourir jusqu'à l'arrivée, sans toutefois être à l'agonie, j'avais toujours de l'énergie pour suivre le rythme et continuer de dépasser (Les courses ou l'on part tranquille et ou l'on dépasse tout au long du parcours sont de loin les plus agréables !)

Petit souci pour les 2 derniers kilomètres : Mon dossard qui s'est arraché, ne résistant pas au vent et à la pluie ! Par crainte de disqualification j'ai donc couru en me le maintenant sur la poitrine, ce qui me donnait une superbe allure d'éclopé !

Arrivée en 57 minutes 59 secondes.
Vous m'avez bien lu, 57 minutes 59 secondes. Environ 15,5 km/h, soit à peu près le même rythme que lors de ma course de 7km du mois de juin ou je m'étais arraché pour tenir ce rythme.
Je veux bien avoir réussi la course parfaite au niveau de la gestion de mon effort, avoir progressé, mais il y a un GROS PROBLÈME de distance. Tout le monde fait environ 2 minutes de mieux que sur un autre 15km ! Les organisateurs reconnaissent que la course fait 14km800, mais elle doit plutôt faire 14km500 (et je suis gentil). Quel est l'intérêt d'une mesure aussi approximative ? Flatter l'ego des coureurs ? Attirer des coureurs désireux d'établir un record personnel ?

Le pire allait venir. Au classement général j'étais 49ème sur un peu moins de 700, et premier dans ma catégorie. J'espérais ramener une petite coupe. Eh bah non ! Je me suis farci toute la remise des prix (et dieu sait à quel point c'est chiant quand cela concerne que des inconnus), et aucune récompense en catégorie espoir ! Les juniors ont eu droit à un petit chèque et une coupe, et rien pour la catégorie au dessus ! Premier de la SEULE catégorie non gratifiée, c'est assez rageant.

A croire que les « jeunes » (générations 89,88 et 87) n'intéressent pas les organisateurs, si on nous ignore, il ne faut pas s'étonner que la course à pied ne draine que très peu de jeunes !

Ces deux raisons (métrage approximatif et oubli d'une catégorie) font que je ne reviendrais plus sur cette course !



Photo: 1 minutes après l'arrivée, dégustation d'une barre de céréales :)

mercredi 8 juillet 2009

Une tuile et ça repart

J'avais prévu de courir un 14km, le 27/06, mais malheureusement une vilaine allergie m'a contraint au repos forcé pendant une semaine (assommé et bouffi par la cortisone je pouvais pas vraiment courir).
J'étais vraiment frustré de devoir m'arrêter alors que mes jambes étaient en pleine forme, mais bon, ce sont des choses qui arrivent !
j'ai repris l'entraînement depuis déjà 10 jours et j'espère arriver en forme pour "les 15km de la mer" !

mardi 16 juin 2009

Repartir (rapidement) d'attaque


Préparer une course nécessite du temps. Il faut tout d'abord récupérer de son cycle d'entraînement précédent (au minimum une semaine), puis attaquer la préparation, et il faut ensuite se réserver une semaine de surcompensation avant la course.

Or, l'été est la période que je trouve la plus agréable pour s'aligner sur une course.
J'ai suivi un plan bien sérieux en 5 semaines pour ma course de 7km, et maintenant je compte participer à une course prévue... 3 semaines après le 7km (soit le 27/06), ça fait court comme délai pour se préparer!

En respectant quelques préceptes simples, je vais essayer d'arriver au top de ma forme pour cette course, prévue seulement 3 semaines après mon 7km.
Ce genre de calculs est un grand plaisir pour moi, en décryptant mon état de forme, en appliquant quelques règles, je me permet d'être le "compositeur" de mes séances !

Dans un premier temps il faut capitaliser les bénéfices du cycle d'entraînement précédent et se reposer un peu pour se remettre à travailler efficacement. J'ai donc observé une semaine de « repos » composée uniquement de footings en endurance (3 footings d'une heure en une semaine).
Je vais ensuite enchaîner avec une semaine d'entraînement véritable : Un 12x200 le lundi (hier) et un 4x2000 à allure compétition (elle va être assez dure cette séance je crois !) jeudi.
Puis je vais naturellement
enchaîner avec la traditionnelle semaine de surcompensation composée d'entraînement qualitatif (un peu de « vma », et d'allure compétition) avec une diminution kilométrique.

Après mon 7km couru en 15,6km/h, j'espère atteindre les 15km/h sur une distance de 14km. Objectif fou ? Pourtant j'y crois :)

dimanche 7 juin 2009

Courses Alsthom (7km) Edition 2009 !

Le départ de la course était prévu à 19h. Autant dire que j'ai passé tout l'aprem à tourner en rond chez moi !
Après avoir vérifié trois ou quatre fois que je n'avais rien oublié je me suis dirigé vers Aytré.
Je suis arrivé sur place à 18h10 et je me suis étonné de voir bon nombre de coureurs gambader près d'une heure avant le départ ! J'ai rapidement effacé cette pensée benoite pour me dire que ces coureurs devaient probablement préparer un marathon, et qu'ils font du semi (il y avait au choix un semi et un 7 KM) une séance d'entraînement approfondie.

Après m'être mis en tenue, une question m'a travaillé, et si je courais avec mon cardio ? Ca serait idéal pour surveiller mon rythme ? J'ai décidé de faire mon échauffement en compagnie du cardio pour me décider.
5 minutes plus tard la décision était prise, le cardio allait suivre la course... sagement rangé dans ma voiture, je ne me sens pas “libre” en sa compagnie, et puis de toute façon il n'est pas codé !

Après l'échauffement, je me suis rangé derrière la ligne a 18h55, et comme souvent, pris par une envie pressante, je suis allé me soulager à 18h58 !
L'attente dans le sas de départ, ce moment ou l'on brûle d'impatience, tel un taureau qui attend de rentrer en furie dans l'arène (bien qu'à la différence du taureau nôtre vie n'est pas vraiment en péril) allait pourtant se prolonger, puisque le départ fut retardé de 15 minutes en raison de l'abondance des retardataires à l'inscription.

Une fois la course lancée, et pour rester dans le vocabulaire animalier, j'ai essayé de ne pas partir comme un lévrier pour ne pas me griller bêtement (erreur commise il y a un mois sur 10 Km). Malheureusement je n'ai pas pu mesurer l'efficacité de ma modération, puisque le premier kilomètre ne faisait pas l'objet d'un marquage ! Tant pis !


(Photo : Peu après le départ)

Les 4 premiers kilomètres se sont merveilleusement bien enchaînés, les sensations étaient bonnes. Un doux sentiment d'harmonie m'habitait tandis que je dépassais quelques coureurs.
Les choses ont commencé à se corser à l'approche du 4ème kilomètre, une certain esouffrance à commencé a me gagner, mais je crois que ce passage est obligatoire dès lors qu'on court à une certaine intensité ! Ceci dit, pour atténuer ces fins de courses difficiles, je crois que je ferai davantage de fractionné long la prochaine fois (des séries de 2000m par exemple).
J'ai donc poussé le véhicule à partir du 4ème, mon corps manifestait son mécontentement avec une respiration qui devenait de plus en plus bruyante et une foulée qui me semblait plus irrégulière.


(Photo: Passage du 5ème kilomètre)

Après un dernier tour de piste (j'apprécie toujours les arrivée sur les pistes d'athlétisme, le fait d'arriver dans un stade, ça confère un certain sentiment de gloire !), j'ai rallié l'arrivée en 26min55, ce qui correspond à une moyenne d'environ 3'50 au kilomètre (15,6km/h).

A la manière d'un dirigeant de club professionnel, je ne peux que me réjouir du “bilan comptable” de cette journée, en effet, comme ce qui était espéré, j'ai réussi à tenir un rythme 0,6 Km/h plus rapide que celui de ma meilleure performance précédente (39'55 au 10k, il y a un mois). Maintenant je peux me fixer de nouveaux objectifs binaires : 1° Tenir cette allure sur d'autres distances 2° Essayer d'aller toujours plus vite.

Après avoir bu quelques verres d'eau et de coca, je me suis dirigé vers ma voiture pour rentrer en vitesse chez moi. Hop une douche, une platée de lasagnes et je suis reparti en 3ème vitesse sur mon VTT pour m'avaler les 8 Km qui me séparent d'Aytré pour assister à la remise des prix.
Au moins je ne me suis pas déplacé pour rien, j'ai eu le plaisir de découvrir que j'étais classé 1er espoir ! Bon ceci dit c'est pas si dur, vu le faible contingent de coureurs de cet âge la (entre 19 et 22 ans). Au classement général je suis 18ème sur 250.

J'ai eu le plaisir de monter sur la plus haute marche du podium, j'ai reçu une coupe et une montre, veni vidi vici ! Le sourire jusqu'aux oreilles, je suis reparti sur mon fidèle VTT, en évitant les gouttes (il a plu des tonnes d'eau, mais pas durant ma course ou pendant mon aller retour en vélo !)


(Photo : Podium du 7Km, catégorie "espoirs")

Maintenant il faut que je choisisse ma prochaine course, pour le moment le 14km de Laleu tient la corde !

Merci au site Courir en Charente-Maritime pour les photos !

samedi 6 juin 2009

"Spirit of the Marathon"


Spirit of the marathon est un documentaire qui affirme restituer à l'écran « l'essence même de l'aventure des 42 kilomètres, la victoire de la persévérance, et le triomphe personnel ! »
Whaou ! Rien que ça ! Des fois je me dit que nous, les coureurs, formons une véritable secte :)

Ce film retrace la préparation pour le marathon de Chicago de 6 coureurs de tous niveaux, du Kenyan qui vise la victoire jusqu'aux coureurs les plus lents.

Le film est assez agréable à regarder, il illustre bien tous les aspects de la vie d'un coureur : La conciliation avec la vie familiale et professionnelle, l'entraînement, les moments difficiles, l'angoisse éventuelle avant une course et l'immense satisfaction d'arriver à l'arrivée ou de satisfaire ses objectifs.

Le Trailer est assez parlant :




Bon je file, je vais prendre mon dernier repas avant ma course de ce soir :)